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 Le corps (des femmes) et ses parties...
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Lors d'une rencontre autour du Philosophe Emmanuel Levinas dans une
 librairie parisienne, une intellectuelle quinquagénaire se lève pour
faire une intervention. Son discours est certainement aussi brillant que celui
des messieurs qui l'avaient précédé, mais je suis incapable de l'écouter
attentivement car mes yeux (de même que ceux de toute l'assistance, me
semble-t-il) sont irrésistiblement attirés par sa poitrine replète où
sautillent, agités par sa parole, plusieurs colliers ; pire, sur son joli
chemisier en  soie, le bouton du Seins Mont de Vénus Le nombril 
 
 Les
fesses | 
... Dix-neuf paires de fesses ! Il n'en fallait pas moins pour promouvoir les premières pompes qui «sculptent vos jambes et vos fesses à chaque pas ». Ça tombe bien : j'adore la sculpture contemporaine. D'ailleurs, j'attends avec impatience les pubs pour les chaussettes qui raffermissent le ventre et pour les slips qui sculptent la poitrine. Quelque chose me chagrine a posteriori dans ces postérieurs. Je me tâte les fesses, les cuisses. Pas très tonique. La tenue d'un blog télé vous ramollit les quadriceps aussi sûrement qu'une cure de tarte aux myrtilles. Alors, à la vue de cette pub, je deviens affreusement jaloux. Au point de partir en croisade contre le sexisme ordinaire. Marre des fesses féminines ! Je veux voir des croupes de mecs. Pourquoi nous, les hommes qui le valons bien, ne pourrions-nous pas « tonifier les muscles clés de nos jambes et de nos fesses » ? Pourquoi sommes-nous toujours à l'arrière-train du progrès cosmétique ? Sur quels fondements se reposent les concepteurs de baskets pour pratiquer une telle discrimination ? Au sexisme, je déclare la guerre. Ce sera la der des derches. . Samuel Gontier
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      La fesse représente la  face cachée de notre autoportrait, mais c'est
      notre regard qui modèle celle des autres à nos normes. Sans parler de la
      splendeur de cet objet entraperçu dans la rue : plus il s'éloigne, plus
      il révèle son architecture, explique Jean-Luc Hennig. Et si l'on parle
      de l'intelligence des peuples, Apollinaire, lui, évoque l'assise des
      nations : le cul en forme de poire de la Frisonne contraste avec le cul
      rebondi de la Parisienne, tandis que les fesses anglaises se distinguent
      du postérieur carré des Scandinaves ou du cul tombant de la Catalane.
      Une approche sympathique qui, jamais, ne joue les faux culs. . Bernard
      Mérigaud Télérama n° 3125
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      La fesse représente la  face cachée de notre autoportrait, mais c'est
      notre regard qui modèle celle des autres à nos normes. Sans parler de la
      splendeur de cet objet entraperçu dans la rue : plus il s'éloigne, plus
      il révèle son architecture, explique Jean-Luc Hennig. Et si l'on parle
      de l'intelligence des peuples, Apollinaire, lui, évoque l'assise des
      nations : le cul en forme de poire de la Frisonne contraste avec le cul
      rebondi de la Parisienne, tandis que les fesses anglaises se distinguent
      du postérieur carré des Scandinaves ou du cul tombant de la Catalane.
      Une approche sympathique qui, jamais, ne joue les faux culs. . Bernard
      Mérigaud Télérama n° 3125
    
"Si les femmes étaient sans fesses, qu'est-ce que nous ferions de nos mains, pauvres humains ? " [Raoul Ponchon]
"C'est pour cela que les coqs n'ont pas de main , car les poules n'ont pas de fesse"... (Pardon je ne pouvais pas m'empêcher).
Que faisons-nous des fesses quand on ne s'assoit pas dessus? On les regarde!
"Elles sont merveilleuses. N'avez-vous pas remarqué? Quand elles s'assoient sur le sable, elles dessinent des cœurs avec leurs petites fesses. Quelle prouesse! [ A propos des starlettes du Festival de Cannes 1955. Marcel Pagnol ]
"La beauté pour une femme, c'est d'être aussi belle de fesses que de face. [Raymond Queneau ]
"Il y a loin de la croupe aux lèvres". [Boris Vian]
C'est curieux, se faire refaire les seins, ça coûte la peau des fesses. [Vincent Roca]
Seins, fins régals des mains qu'ils gorgent de délices.
Seins lourds, puissants, un brin fiers et moqueurs,
Dandinés, balancés, et, se sentant forts et vainqueurs,
Vers
nos prosternements comme regardant en coulisse.
[ Paul Verlaine ]
"Les
seins et les trains électriques sont faits pour les enfants, et ce sont les
papas qui jouent avec."
[Jean Cazalet]
Dieu a donné à la femme deux seins parce qu'il a donné à l'homme deux mains. [Léo Campion]
Des imprudentes ont même envoyé paître leur soutien-gorge, en oubliant que les seins aussi obéissent à la pesanteur. [Paul Guth]
Le pastis, c'est comme les seins. Un c'est pas assez et trois c'est trop. [Fernandel]
Pour rester belle. Si vous avez les seins qui tombent, faîtes-vous refaire le nez, ça détourne l'attention. [Pierre Desproges]
Autrefois
les seins d'une femme servaient à nourrir les enfants, aujourd'hui ils servent
à nourrir les cinéastes. [ Jules Romains ]
Un poème de Théophile Gautier
Des déesses et des mortelles
Quand ils font voir les charmes nus
Les sculpteurs grecs plument les ailes
De la colombe de Vénus.
Sous leur ciseau s’envole et tombe
Le doux manteau qui la revêt
Et sur son nid froid la colombe
Tremble sans plume et sans duvet.
Ô grands païens, je vous pardonne !
Les Grecs enlevant au contour
Le fin coton que Dieu lui donne
Otaient son mystère à l’amour ;
Mais nos peintres tondant leurs toiles
Comme des marbres de Paros,
Fauchent sur les beaux corps sans voiles
Le gazon où s’assied Éros.
Pourtant jamais beauté chrétienne
N’a fait à son trésor caché
Une visite athénienne
La lampe enmain, comme Psyché.
Au soleil tirant sans vergogne
Le drap de la blonde qui dort,
Comme Philippe de Bourgogne
Vous trouveriez la toison d’or,
Et la brune est toujours certaine
D’amener autour de son doigt
Pour le diable de La Fontaine
Le cheveu que rien ne rend droit.
Aussi j’aime tes courtisanes
Et tes nymphes, ô Titien,
Roi des tons chauds et diaphanes,
Soleil du ciel Vénitien.
Sous une courtine pourprée
Elles étalent bravement,
Dans sa pâleur mate et dorée
Un corps superbe où rien ne ment.
Une touffe d’ombre soyeuse
Veloute, sur leur flanc poli
Cette envergure harmonieuse
Que trace l’aine avec son pli.
Et l’on voit sous leurs doigts d’ivoire
Naïf détail que nous aimons
Germer la mousse blonde ou noire
Dont Cypris tapisse ses monts.
À Naples, ouvrant des cuisses rondes
Sur un autel d’or Danaé
Laisse du ciel en larmes blondes
Pleuvoir Jupiter monnoyé.
Et la tribune de Florence
Au cant choqué montre Vénus
Baignant avec indifférence
Dans son manchon ses doigts menus;
Maître, ma gondole à Venise
Berçait un corps digne de toi
Avec un flanc superbe où frise
De quoi faire un ordre de roi.
Pour rendre sa beauté complète
Laisse moi faire, ô grand vieillard,
Changeant mon luth pour ta palette,
Une transposition d’art.
Oh ! comme dans la rouge alcôve
Sur la blancheur de ce beau corps
J’aime à voir cette tache fauve
Prendre le ton bruni des ors
Et rappeler ainsi posée
L’Amour sur sa mère endormi
Ombrant de sa tête frisée
Le beau sein qu’il cache à demi
Dans une soie ondée et rousse
Le fruit d’amour y rit aux yeux
Comme une pêche sous lamousse
D’un paradis mystérieux.
Pommes authentiques d’Hespéride,
Or crespelé, riche toison,
Qu’aurait voulu cueillir Alcide
Et qui ferait voguer Jason !
Sur ta laine annelée et fine
Que l’art toujours voulut raser
Ô douce barbe féminine
Reçois mon vers comme un baiser
Car il faut des oublis antiques
Et des pudeurs d’un temps châtré
Venger dans des strophes plastiques
Grande Vénus, ton mont sacré !
(Chap. 1 de Poésies libertines )
Sujet: "Abordez, de manière concise, les trois domaines suivants:
1) Religion 2) Sexualité 3) Mystère
Une seule copie a reçu 20/20 ! La voici:
"Mon Dieu! Je suis enceinte! Mais de qui?"
Voir aussi quelques citations et blagues sur l'homme et le mariage