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Allaitements...
Une fatwa stipulant que les femmes doivent donner le sein aux amis de leur mari commence à être appliquée par certains Algériens. El-Watan réplique avec indignation et humour à ceux qui utilisent "l'islam pour assouvir leurs fantasmes". Messieurs,
tétez vos collègues de bureau C'est
au cours d'une réunion entre amis que j'ai entendu parler de cette fatwa, écrit
le quotidien Asharq al-Awsat. D'abord, je me suis demandé si ce n'était pas
une plaisanterie, le délire d'un fou, ou une rumeur qui, à force d'être
colportée, avait fini par passer pour vraie. Que
dit cette fatwa émise par un des prélats d'AI-Azhar, le Vatican cairote de
l'islam sunnite? Que si une femme donne son sein à téter à cinq reprises La
fatwa du cheikh d'Al-Azhar a incité une cinquantaine de députés égyptiens à
s'intéresser de plus près à l'affaire et à étouffer l'information de peur
que la presse ne s'en empare. Ce
faisant, ils ont rendu un grand service à Al-Azhar et aux médias égyptiens,
qui se sont ainsi trouvés dispensés de traiter un sujet pour eux proprement
inabordable. Mais comment la presse peut-elle y échapper, alors que ladite
fatwa est numéro un au box-office de l'intérêt populaire? Elle est sur toutes
les lèvres, et devance tous les autres sujets de discussion sur les sites
Internet arabes. Les internautes négligent les pages sur la guerre en Irak et
les affrontements inter palestiniens pour se ruer en masse sur celles qui
traitent de cette fatwa. Tout le monde en parle. Ce
décret religieux a été émis par le Dr Ezzat Attia, précise le site Elaph,
et a déclenché un tollé à Al-Azhar. Le cheikh Tantaoui a ordonné l'arrêt
de travail de l'imam et sa traduction devant un tribunal religieux. Après que
l'homme eut tété, précise le site panarabe, on peut faire établir un constat
signé par des témoins attestant, au nom de Dieu, qu'Une telle a donné le sein
à Un tel. "Le fait qu'elle lui donne le sein est considéré comme un acte
maternel qui empêcherait tout acte sexuel entre les deux."
Dans Le Courrier de Casablanca - 20-05-2007. La "fatwa" bizzaroïde a été émise par Izzat Attiyah appartenant à l'université Al-Azhar réputée pour être un des temples de l'Islam sunnite. Izzat a autorisé qu'une femme allaite son collègue de travail à cinq reprises afin de pouvoir nouer une relation "de sein" avec lui. Selon lui, cette solution serait en mesure de remédier à la problématique de la mixité dans les lieux du travail qui hante l'esprit de certaines sphères religieuses. Cette fatwa qui s'appuie sur un hadith dont l'authenticité n'est qu'hypothétique soulève de vives polémiques. Plusieurs députés égyptiens menacent de traduire l'affaire, qui risque d'avoir des rebondissements spectaculaires, devant le parlement égyptien. Othmane Boumaalif Voir les commentaires : http://www.courriercasablanca.com/...-allaitement-de-la.html
http://www.algerie-dz.com/forums/...49234
Égypte: une fatwa permet de téter sa collègue de bureau. Dans
islamla.com Pour un autre théologien d'Al-Azhar, cette fatwa ne serait qu'une mauvaise interprétation d'un "cas particulier" du temps de Mahomet. Le prophète aurait en effet conseillé à une femme d'allaiter son fils adoptif, alors adulte, pour devenir ainsi sa mère de lait, après l'interdiction de l'adoption dans l'islam. Cette femme lui aurait donné à boire de son lait dans un bol et non directement de son sein, a-t-il expliqué. Commentaires : http://www.islamla.com/...=2053 Dessin : Angela Merkel et les frères Kaczynski
ISLAM • Un sein pour les amis de votre mari. Une
fatwa stipulant que les femmes doivent donner le sein aux amis de leur mari
commence à être appliquée par certains Algériens. El-Watan réplique avec
indignation et humour à ceux qui utilisent "l'islam pour assouvir leurs
fantasmes" Au-delà de l'absolue stupidité de cette fatwa qui en dit long sur les débats qui agitent le monde musulman, deux questions demeurent : pourquoi des adultes auraient-ils envie de téter du lait au sein d'une femme, au lieu d'en acheter chez l'épicier comme tout le monde ? Ensuite, comment un homme peut-il laisser ses amis de passage jouer avec les seins de sa femme ? Ces questions n'ont pas de réponse, ce qui explique cet immense décalage entre les êtres humains et tous ces religieux crypto-sataniques qui utilisent l'islam pour leurs fantasmes. Al-Attiyah est-il un être normal ? A-t-il eu une mère ? A-t-il une fille ? Là aussi, peu de réponses. Mais cette fatwa est censée en compléter une autre tout aussi stupide, qui expliquait déjà que pour qu'une femme et un homme puissent travailler dans le même bureau, il faut que l'homme tète la femme cinq fois. Où va-t-on ? Nulle part. Devant
ces pratiques alimento-sexuelles, des femmes éplorées ont contacté les
autorités religieuses pour se sortir de ce nouveau traquenard. Mais de leur
côté, les autorités songeraient à appliquer cette loi pour réduire les
importations de lait. Placer des femmes devant les épiceries pour que les gens
viennent récupérer du lait, à la bouche ou avec des jerricans. Ce n'est bien
sûr pas vrai, mais il faut le savoir, aujourd'hui ils sont capables de tout. |
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Pour clore le débat. 22/05/2007, 10h57 |
salam,
bonjour,
Un hadith ça suffit pas ... en Islam il faut prendre tous les
hadiths, tous les versets et toutes les paroles des
compagnons, des savants qui ont parlé du sujet pour émettre
une règle.
Traduction :
Clarification du hadith sur l'allaitement de l'adulte
Question :
Pouvez-vous s'il vous plait clarifier le hadith suivant.
D' après Aicha (qu'Allah l'agréé) Sahla bint Suhayl vint
dire au Prophète: "Ô Envoyé d'Allah ! Je remarque les
signes du mécontentement sur le visage d'Abou Hodhayfa (mon
époux) lorsque Salim entre dans notre maison. Le Prophète
lui dit: "Allaite le" (pour qu'il soit un fils de
lait, interdit au mariage). Elle lui répondit : "Et
comment l'allaiterais-je alors qu'il est un adulte ?" Le
Prophète sourit et dit : "Je sais bien que c'est un
jeune homme"
A-t-il été allaité au sein ou par le biais d'un récipient
?
Réponse :
Bismillahi Ar-Rahmani Ar-Rahim
Voyons d'abord la traduction du hadith mentionné dans le
Sahih de l'Imam Muslim et ailleurs :
D' après Aicha (qu'Allah l’agrée) Sahla bint Suhayl vint
dire au Prophète :"Ô Envoyé d'Allah ! Je remarque les
signes du mécontentement sur le visage d'Abou Hodhayfa (mon
époux) lorsque Salim entre dans notre maison. Le Prophète
lui dit: "Allaite le" (pour qu'il soit un fils de
lait, interdit au mariage). Elle lui répondit : "Et
comment l'allaiterais-je alors qu'il est un adulte ?" Le
Prophète sourit et dit : "Je sais bien que c'est un
jeune homme"
(Sahih Muslim, no: 1453)
Voici une autre version de ce hadith :
Sayyida Aicha (qu'Allah l’agrée) rapporte que Salim l'esclave-affranchi
d'Abu Hudhayfa vivait avec lui et sa
famille dans leur maison. Elle (la fille de Suhayl et l'épouse
d'Abu Hudhayfa) vint auprès du Messager d'Allah () et dit :
"Salim a atteint la puberté, il commence à comprendre
ce que les hommes comprennent, il entre dans notre maison
librement, et je pense qu'Abu Hudhayfa se sent gêné par
cette situation." Le Messager d'Allah lui dit :
"Allaite-le et tu lui seras interdite, et le sentiment
d'aversion qu'il éprouve dans son cœur disparaîtra."
Elle revint plus tard et dit :"Je l'ai allaité et ce
qu'il y avait dans le coeur d'Abu Hudhayfa a disparu." (Sahih
Muslim)
Avant d'arriver à une quelconque conclusion, nous devons
d'abord comprendre le contexte de cet évènement. L'imam Abu
al-Abbas al-Qurtubi déclare dans son commentaire du Sahih
Muslim :
"Salim (dans ce hadith) est Salim ibn Ma’qal… Abu
Hudhayfa l'a adopté au regard des coutumes des Arabes. Il
(Salim) a été élevé par Abu Hudhayfa et sa femme comme
leur propre fils. Lorsque le verset du Coran "Appelez-les
(les enfants adoptifs) du nom de leurs pères" [sourate
Al Ahzab - verset 5] a été révélé, les règles d'adoption
des enfants furent abrogées (ainsi personne ne pouvait considérer
son fils adoptif comme son propre fils). Cependant Salim
continuait à résider et par-conséquent à entrer chez Sahla
(la femme d'Abu Hudhayfa) comme lorsqu'il était enfant.
Lorsqu'il pris de l'âge et et se rapprochait de la puberté,
Abu Hudhayfa et Sahla n'appréciaient pas l'idée qu'il puisse
entrer librement chez Sahla, mais ils trouvaient difficile de
lui en parler étant donné qu'il avait vécu avec eux (et
qu'il a été élevé par eux), alors ils ont consulté le
Messager d'Allah à ce sujet. Le Messager d'Allah dit à Sahla
: "Allaite-le et tu lui seras interdite, ainsi la gêne
que ressent Abu Hudhayfa disparaitra." Par la suite elle
l'a allaité et ceci arriva (i.e la gêne d'Abu Hudhayfa
disparu)..." (al-Mufhim lima Ashkal min talkhis Kitab
Muslim, 4/186, Editions Dar Ibn Kathir).
Ceci illustre clairement le fait que Salim a été adopté par
Abu Hudhayfa et son épouse Sahla. il a vécu et a été élevé
par eux depuis l'enfance. Comme l'Islam ne reconnait pas
l'adoption légale et que l'enfant adopté n'est pas considéré
comme le véritable enfant, dès que ce dernier atteint la
puberté, les règles du Hijab s'appliquent. A la suite de
celà,
il devint difficile pour Salim de vivre avec avec sa mère
adoptive du fait de cette règle, ainsi le Messager d'Allah ()
conseilla à Sahla de faire boire à Salim son lait et ce afin
que les règles du Hijab soient soulevées.
Il est rapporté dans le Tabaqat d'Ibn Sa'd et dans d'autres
ouvrages que Sahla versait son lait dans un récipient chaque
jour durant cinq jours et Salim en buvait. il n'a pas bu
directement du sein de Sahla, car il n'est pas permis
d'exposer sa 'awra devant un adulte non-Mahram encore moins de
l'allaiter. Les objections soulevées par certains
non-musulmans désignant comme étant acte immoral car il
(Salim) avait atteint la puberté, n'ont donc aucune
importance puisque Sahla ne l'a pas allaité de manière
directe. L'Imam Ibn Hajar al-Asqalani a également mentionné
celà dans son al-Isaba fi tamiz al-Sahaba (Voir : Tabaqat Ibn
Sa’d, 8/271 & al-Isaba, 4/337).
Ceci nous amène à répondre à une autre question, à savoir
s'il est permis à un adulte de boire du lait maternel ? et
dans le cas échéant quelles en seraient les conséquences ?
C'est un fait reconnu au sein de la majorité des fuqaha
(juristes musulmans) que l'allaitement n'est pas permis après
deux (ou 2 ans 1/2 ) ans, et que celui-ci n'affecte en rien
les règles du Hijab et du mariage. Le Messager d'Allah a
clairement mentionné celà dans un hadith :
"L'allaitement est valable seulement s'il a eu lieu
durant la période d'allaitement." (Sahih al-Bukhari, no.
2504 & Sahih Muslim, no. 1455). Le Messager d'Allah () a
également dit :"L'allaitement maternel (radha'a)
n'interdit pas (i.e le mariage) sauf s'il pénètre les
intestins (càd s'il sert de nourriture pour l'enfant) et
provient des seins, et il précède le sevrage." (Rapporté
par l'Imam al-Tirmidhi dans son sunan, no. 1152).
Du fait de ces narrations, les quatre écoles Sunnites
s'accordent sur le fait que l'allaitement aura des conséquences
(i.e rendra effectives les règles du mariage et du Hijab)
s'il a lieu durant la période désignée pour, et qu'a
contrario il n'en aura pas s'il a lieu en dehors de cette période.
Ainsi, les savants déclarent que la permission accordée par
le Messager d'Allah à Sahla de donner son lait à Salim, fut
une dérogation spéciale et un cas isolé, et qu'il ne peut
être généralisé. L'Imam Abu al-Abbas al-Qurtubi a dit que
toutes les épouses du Prophete à l'exception de Aicha
(Qu'Allah l'agréé) considéraient ce cas comme un cas
exceptionnel, et c'est le point de vue de la majorité des
savants du Salaf et du Khalaf. Ils considéraient le hadith
comme spécifique à Salim et Sahla, et sont de l'avis qu'il
n'est pas permis à un adulte de boire du lait maternel. Si un
adulte en a bu, celà n'aura aucune conséquences par rapport
aux règles du mariage et du Hijab. (Voir: al-Mufhim,
4/186-187 & I’la al-Sunan, 11/119)
De plus, Umm Salama (Qu'Allah l'agréé) l'épouse du Messager
d'Allah disait :" toutes les épouses du Prophète
rejette l'idée que quelqu'un puisse venir chez elles (sans
observer les régles du Hijab) grâce à ce genre
d'allaitement (i.e de l'adulte), donc elles ont dit à Aicha
(Qu'Allah l'agréé) :"Par Allah, nous ne considérons cela
que comme une dérogation accordée exclusivement à
Salim par le Messager d'Allah . Personne n'a le droit d'entrer
(dans nos maisons) en recourant à cet allaitement et nous
n'adhérons pas à ce point de vue." (Sahih Muslim, no:
1454)
En conclusion, il n'est pas permis à un adulte de boire
intentionnellement du lait maternel, cela n'a aucune conséquence
ni sur les règles du Hijab ni sur celles du mariage. Le compagnon
Salim a reçu une dérogation spéciale de la part
du Messager d'Allah l'autorisant à boire le lait de Sahla, l'épouse
d'Abu Hudhayfa, cela étant du aux circonstances
exceptionnelles entourant leur cas. Cependant Salim n'a pas bu
ce lait directement du sein de Sahla, mais plutôt par
l'intermédiaire d'un récipient dans lequel elle versait ce
lait qu'il buvait.
Et Allah est plus Savant.
Muhammad ibn Adam Darul Iftaa Leicester , UK